Audience Member
Ce nâest pas évidant de trouver un point de départ pour une toute première critique sur Horreur.com. Surtout quand le film que je dois chroniquer est un petit nanar en devenir. Explication.
Depuis des générations, les royaumes de Lockland et Delphi sont en guerre. Pourquoi ? On ne sait pas, mais là nâest pas la question : ils sont en guerre et puis voila ! Lors dâun duel entre les deux descendants des royaumes, lâhéritier du Lockland meurt de la lame de son adversaire : le prince de Delphi. Pour venger la mort de son fils, son père demande de lâaide au sorcier du coin (Larry Drake⦠Oui oui, Le grand méchant Durant de Dark Man ici en gros chauve sans expression) pour arranger le coup. Le sorcier fait alors appel à la légende du royaume : le grand griffon, symbole de leur peuple. Et la ça se gâte, parce que le grand sorcier et ses deux playmates mal liftées sur le retour ne lâentendent pas de cette oreille. Une fois le sang du roi récupéré et le griffon réveillé, Armand le sorcier va sâen servir pour anéantir les deux royaumes et devenir, par la même occasion, immortel ! Mais pour cela, il lui faut les deux parties de la lance sacrée avant lâéclipse.
Andrew Prose le réalisateur est un touche à tout. Il commence sa carrière en tant quâassistant monteur sur le film Week-end of Shadows en Australie. Par la suite, il passera par mal de poste différents, dâassistants réalisateur au montage son, en passant pas le montage. Il finira par rejoindre les Etats unis pour réaliser son premier film en 1989 : Demonstone, histoire de deux Marines américains qui enquête sur une série de meurtres lié à une pierre démoniaque. Il réalisera ensuite pas mal dâépisodes de séries (comme par exemple pour Hartley, cÅur à vif, Farscape et même certains épisodes dâUltraman dans les années 90 fait spécialement pour le marché Américain). Mais revenons à nos griffons, parce quâaujourdâhui, câest de sa collaboration avec célèbre firme Nu Image qui nous intéresse.
Je me souviens de partie de jeux de rôle pendant ma jeunesse plus inspirées que ça. Ici, le réalisateur Andrew Prowse nous balance sans saveur tout un tas de clichés issu de lâhéroic fantasy. Sauf quâau lieu de le faire avec amour et passion, il nous le livre sans âme ni talent. Là où des films à petit budgets (je pense à The Beastmaster par exemple) réussissaient à créer un univers sans réellement dâargent mais grâce à un amour débordant, ici tout nâest que carton et cacheton. Il nây a quâa voir les acteurs jouer pour sâen rendre compte : aucun, je dis bien aucun des comédiens de ce film nây croit une seule seconde. Leur jeux se résume à exagérer inutilement la moindre expression pour vite passer à la prochaine scène et que le film se termine. Seul Jonathan Lapaglia sâen sort avec justesse, mais sans jamais parvenir à être crédible. Mais le bonhomme a un petit capital sympathie non négligeable. Le truc câest quâaucun des autres acteurs nâarrive à nous convaincre, par exemple, que le griffon existe⦠Mon dieu⦠Le Griffon. Parlons-en dâailleurs, le film porte quand même (en version originale) son nom, nous autres spectateurs sommes alors en droit dâattendre une créature un minimum réussie. Catastrophe. Je dois bien dire que sur le nombre de films que jâai vus dans ma vie, jâai rarement vu une incrustation dâun monstre en image de synthèse aussi mal branlée ! Pour vous donner une idée, câest comme si chez Nu Image, ils avaient gardé un animateur Amiga du début 90 pour le décongeler de nos jours. Résultat : le monstre nâa aucune crédibilité. En plus dâêtre moche, son animation est des plus ringardes, nous faisant doucement regretter lâépoque de Ray Harryhausen (Paix à son âme). Pour couronner le tout (comme si ce nâétait pas suffisant), on a constamment lâimpression que le monstre nâest jamais à la bonne taille, son côté gigantesque côtoie un côté ridiculement petit. Câest à nây rien comprendre.
Mais que sauver alors de ce film ? Parce que non, tout nâest pas non plus pourri au royaume de Danemark⦠enfin⦠De Lockland. Le film a quand même le mérite de nous faire voyager dans pas mal de paysages différents avec comme seule volonté : nous divertir. On dira que câest chose faite si vous nâêtes pas trop regardant sur les qualités techniques dâun film, sur la réalisation, sur ses acteurs, sur son scénario, bref : que vous nâêtes pas très regardant et surtout, si vous avez une réelle volonté de vous fendre la gueule à la moindre apparition du Griffon ou des bimbos de notre cher sorcier maléfique (Wonder woman nâest pas loin). Le film est donc à réserver aux accros hardcore de lâhéroïc fantasy, même si on peut trouver à côté des films bien meilleurs dans le même genre. Pour les autres⦠Passez votre chemin, sauf si vous êtes étudiants en image de synthèse et que vous avez un besoin urgent des 100 choses à ne pas faire dans lâanimation dâun monstre.
Rated 1/5 Stars •
Rated 1 out of 5 stars
02/26/23
Full Review
Audience Member
OK, la Fantasy, ca ne peut pas etre a chaque fois du niveau de la trilogie du Seigneur des anneaux. Meme que le plus souvent, on peut dire que ca ressemble davantage aux deux films Dungeons & Dragons. Et parfois, c'est encore pire : non que cette fois, le scenario soit particulierement plat et les acteurs, plus cabotineurs que d'habitude. Dans le premier cas, c'est la notion-bateau de la quete pour rolistes niveau 1 qui prend le dessus ; dans le second, c'est justement le cote le plus seduisant de ce genre de kitscherie. Non, le probleme, c'est que quand la principale - et unique - attraction du film est supposement un griffon geant qui combat des armees entieres, et qu'on se rend compte qu'il ressemble en fait a une mauvaise version 3D du Gonzo du Muppet Show. La, on peut dire qu'on pousse un gros soupir de lassitude en se demandant quand diable on cessera de se torturer a grands coups de serie Z de ce genre. Ah oui, et pour les irrecuperables geeks, Amber Benson (Tara dans Buffy contre les vampires) prouve ici qu'il y a une vie apres les series a succes, même si c'est pas forcement la vie qu'on voudrait...
Rated 1/5 Stars •
Rated 1 out of 5 stars
02/05/23
Full Review
Audience Member
Something initially caught my attention about a scene with interesting costumes and a formal/period style of language.
After only a minute or so I realized my mistake though and as the limitations of this production compounded themselves it went from difficult to watch to facination as to how bad this could become.
The CGI of the Gryphon (the title creature) in this day and age was embarrassing, so many low budget productions have pulled off passable CGI for the small screen that I really couldn't have imagined anything this bad. There have always been limitations when mixing live action and CGI but most directors have wisely used darkness or rain or quick cuts to avoid exposing the limitations, this is not the case here.
The story is cliched and silly, and the acting is either wooden or over the top (though this may be caused by the limitations of the script).
Even a dedicated fan of the fantasy genre would be hard pressed to find much entertainment here.
Rated 1.5/5 Stars •
Rated 1.5 out of 5 stars
02/13/23
Full Review
Audience Member
Les acteurs prennent au deuxième ou troisième degrés leur rôle.
Comme cela a été tourné en Bulgarie, on peut se dire que les Bulgares se sont bien amusés à parodier les séries américaines et australiennes d'héroic fantasy.
Rated 3/5 Stars •
Rated 3 out of 5 stars
02/25/23
Full Review
Audience Member
Stupid movie,the CGI is awful.Stay away from this crap.
Rated 1.5/5 Stars •
Rated 1.5 out of 5 stars
01/23/23
Full Review
Audience Member
pretty much what you'd expect. bad. nice rip-off of lord of the rings maps though.
Rated 1/5 Stars •
Rated 1 out of 5 stars
02/16/23
Full Review
Read all reviews