Audience Member
Director Fritz Lang draws us in immediately with a beautiful opening credit sequence which segues to a boisterous Charles Boyer in the role of Liliom, a carousel barker at a carnival. Liliom flirts with the ladies and plays to the crowd, and we find ourselves charmed. It wears off as he begins putting the moves on a beguiled young woman (Madeleine Ozeray), because it turns out he's quite a rake. He begins living off her and abusing her besides, in one scene slapping her, and in others alluding to beating her. I won't say more about the plot, except to say it takes a very interesting turn when he reluctantly agrees to commit a crime with his low-life buddy (Pierre Alcover).
Lang is very creative in this film, keeping us offbase as to where the film is going and capturing nice shots with reflections and shadows. At one point Boyer is mired in bureaucracy waiting for a form to be stamped, which is a comical moment. I had the film scored a little higher, but it dropped a little for me in just how light it got as it played out. The film was set up for much more interesting moments, and it seemed like a blown opportunity when it got silly. I was also not a fan of one of the film's messages, that out of love in a relationship "someone can beat you, and beat you, without hurting you at all." Watch this one for the unique role Boyer plays (apparently one of the actor's favorites), and to see Fritz Lang's only French film, made shortly after he left Germany.
Rated 3.5/5 Stars •
Rated 3.5 out of 5 stars
01/13/23
Full Review
Audience Member
remake of a 1930 early talkie first directed by frank borzage this time helmed by the gr8 master fritz lang.
Rated 2.5/5 Stars •
Rated 2.5 out of 5 stars
01/21/23
Full Review
Audience Member
??????????Fritz Lang?????????????????????????????????(????feel)???????????????????????????????
Rated 3/5 Stars •
Rated 3 out of 5 stars
01/12/23
Full Review
Audience Member
Lang made this adaptation of Molnar's play, about a randy carnival barker and his mistreatment of a sweet girl, in between countries in France, fleeing Nazi Germany after the banning of Mabuse, en route to his tempestuous two decades in Hollywood. Slow going and studio bound, the comedy picks up when Charles Boyer is whisked to a police station in Heaven, where Lang gets a chance to present some surreal images and effects on a limited budget.
Rated 3.5/5 Stars •
Rated 3.5 out of 5 stars
02/01/23
Full Review
Audience Member
Secong film I watch from Lang after Metropolis, no doubt a very good filmmaker; Liliom was good, maybe a bit long but good anyway.
Rated 3/5 Stars •
Rated 3 out of 5 stars
02/10/23
Full Review
Audience Member
Après son départ d'Allemagne, Fritz Lang s'installe quelque temps à Paris, où son ancien partenaire Erich Pommer vient de fonder une filiale de la Twentieth Century Fox. Il lui offre tout de suite du travail et lui propose de diriger Liliom, adaptation de la pièce du même nom de Ferenc Molnár. Lang accepte, et se retrouve maître d'un navire qu'il connaît mal (il réalise pour la première fois un film dont il n'a pas écrit le scénario), avec pour équipage des comédiens qui parlent une langue qu'il ne maîtrise pas tout à fait et une équipe technique que son statut de grand artiste n'impressionne pas beaucoup. Il mène quand même le projet à terme, et si le résultat n'est pas un chef-d'oeuvre de la trempe de ses deux précédents films, il n'en est pas moins dénué de qualités.
Liliom, jeune homme volage et bagarreur dont le charme viril séduit facilement les femmes, perd son emploi au carrousel lorsqu'il défend une jolie cliente. De fil en aiguille, il l'épousera et vivra avec elle une vie de pauvreté et de misère. Refusant de travailler puisqu'il se considère un artiste, Liliom bat sa femme et passe ses journées à vagabonder çà et là avec des gens de douteuse compagnie. Lorsque sa femme lui apprend qu'elle est enceinte, il organise un meurtre pour faire un coup d'argent, mais le tout tourne mal et il se suicide avant d'être attrapé. Une fois au paradis, il sera jugé encore plus sévèrement qu'il ne l'a été sur Terre, puis condamné à seize années dans le purgatoire. À sa sortie, il aura droit à une journée sur Terre pour réparer ses torts...
Avec une histoire pareille, il n'est pas étonnant que Lang n'ait pas opté pour une approche des plus réalistes. Le film entier baigne dans une atmosphère à cheval entre le rêve et la réalité, une sorte de conte cinématographique à la Cocteau dont le point culminent est atteint dans la seconde partie lors des scènes au paradis. L'humour un peu lourd de ces dernières, qui répètent de manière laborieuse l'action d'une scène antérieure sous fond de décors en carton et en papier mâché, ne rend pas service au film qui s'en tirait pourtant très bien jusque-là. Le tout souffre également un peu d'une inégalité dans l'interprétation. Les acteurs ne sont visiblement pas sur la même longueur d'ondes, le jeu burlesque et caricatural de Boyer contrastant avec l'approche mélodramatique de sa compagne. On ne comprend d'ailleurs pas ce qui la pousse à se soumettre ainsi à un personnage aussi grossier.
Tout de même, Liliom possède ses bons côtés. Visuellement, le film contient des images fortes, et le pessimisme langien est bien présent. Il y développe encore cette idée que certaines personnes ne peuvent simplement pas échapper à leur nature, comme il l'a fait dans M et comme il le fera plus tard dans Désirs Humains. Ce n'est cependant pas assez pour en faire une grande oeuvre. Trop inégal, ce film plaira aux fans de Lang mais causera beaucoup de remous en France par sa morale ambigüe et son protagoniste détestable. On interdira même sa sortie aux États-Unis. On peut faire gober bien des choses au public, mais on peut difficilement lui faire sentir quelque compassion que ce soit pour un fainéant batteur de femmes. Certaines rumeurs affirment que Lang aurait maintes fois déclaré que Liliom était son film favori. Permettez-nous d'en douter.
Rated 3/5 Stars •
Rated 3 out of 5 stars
02/04/23
Full Review
Read all reviews